Technomagie: La nature de la mutation anthropologique

Auteurs-es

  • Vincenzo Susca

DOI :

https://doi.org/10.12957/logos.2008.397

Mots-clés :

Imaginaire postmoderne, Communion, Subversion, nouveaux médias.

Résumé

Dans la postmodernité, la technologie ne joue plus le rôle d’art du logos, mais devient « technomagie », totem autour duquel les tribus postmodernes actualisent l’expérience de l’extase mystique. Celle-ci se présente comme une simple vibration autour du corps communautaire et à la fois un éclatement du soi vers quelque chose de plus grand. Le lien qui en découle ne repose plus sur un contrat rationnel et abstrait – sur le contrat social – mais sur un pacte dont l’émotion, les passions et les symboles partagés deviennent les nouvelles matrices de l’être-ensemble.

Biographie de l'auteur-e

Vincenzo Susca

Docteur en Sociologie à l’Université Paris Descartes et en Sciences de la communication à l’Université « La Sapienza » de Rome. Chargé de cours à l’Université Paris Descartes, Post doctorant à l’Université IULM, Milan. Dirécteur éditorial des Cahiers européens de l’imaginaire, Cnrs, Paris. Il a publié A l’ombre de Berlusconi, L’Harmattan, Paris, 2006 ; Nos limites do imaginário, Editora Sulina, Porto Alegre, 2006 ; Transpolitica, Apogeo, Milan, 2008, avec D. de Kerckhove ; Ricreazioni, Bevivino, Milan, 2008, avec C. Bardainne.

Publié-e

2010-05-03

Comment citer

Susca, V. (2010). Technomagie: La nature de la mutation anthropologique. Logos, 15(2 (2008), 30–46. https://doi.org/10.12957/logos.2008.397